Le cauchemar du Thylacine

Au milieu de la Forêt Sans-Nom, dans le sous-bois des Rêves, le wallaby juché sur son destrier le dingo s’attache à soigner les animaux de leurs cauchemars. Grâce à un petit manuel très précis, le wallaby s’attaque aux cauchemars qui bavent, ceux qui piquent, ceux qui mordent, etc., et il soulage les habitants de la forêt, du plus classique au plus exotique. Arrive le thylacine. Son cauchemar à lui, c’est… le néant. Le wallaby est désarmé, avant de comprendre que le thylacine est une espèce éteinte, un fantôme. Il le conduit alors sur l’île des Ombres, où l’on n’a pas peur de la mort…

Poétique et mélancolique, l’histoire de Davide Cali s’accompagne des illustrations exigeantes de Claudia Palmarucci, laquelle s’est inspirée de tableaux célèbres ou de genres reconnaissables. Dans des tons verts et sombres, parfois effrayant, l’album exige profondeur et réflexion avant d’arriver à un développement sur l’écologie. Pas évident mais intéressant.