Les désaccordés

Zoé a perdu sa mère très jeune. Elle vit avec son père, professeur d’ukulélé et amateur de vélo. Fraîchement déménagée, elle lie de nouvelles connaissances au collège : Gloria atteinte d’une leucémie qui pétille sur Instagram, Achille le solide amoureux, Ugo le teigneux qui cache sa détresse. Au fil du temps et des événements, chacun dévoile sa vérité et ose s’aimer. Une bande de copains est née.

Adoptant pour narratrice Zoé et son équilibre fragile, l’autrice Anne Cortey suit ses personnages avec intensité, mais sans mélodrame. À des moments-clés, chacun raconte son expérience de vie fondatrice sur une page de couleur verte (espoir !) : l’idée est excellente, ramenant la douleur non au rang de souvenir, mais de situation à dépasser dans le récit courant. On joue de la musique pour s’exprimer, on pédale à vélo pour avancer, on vit et on grandit… Des quotidiens très émouvants et un sentiment de proximité avec les personnages font de Les désaccordés un roman vraiment harmonieux !