Vers les lueurs

Cinq jeunes gens meurtris par la vie sont recueillis par une psychologue à la campagne. Le roman les suit alternativement, ainsi que le recueil de notes de la psy. La cohabitation s’installe, dans une harmonie fragile. Le moindre événement peut la faire basculer, mais les bienfaits de la drôle de thérapie se feront sentir, surtout lorsqu’il s’agira de s’unir contre la bêtise du monde extérieur.

Si on aime les romans choraux avec des personnages à suivre, le roman pourra plaire. L’alchimie n’a cependant pas opéré sur moi : trop de pathologies ou tragédies en trop peu de pages, des morceaux de vie inaboutis. La fin m’a paru un peu étrange, avec cette intrusion raciste issue d’un contexte villageois qu’on ne connaît pas.