Pour le père d'Alexis, que son fils soit « pédé » est impossible. Il préfère le voir mort que le savoir vivant et homosexuel. Le roman s’ouvre au moment où le père choisit d’en finir avec son enfant.

Tu seras un homme, mon fils commence et se clôt sur des scènes très fortes. Du début à la fin, le lecteur sera ainsi happé par cette fiction qui aborde avec beaucoup de justesse des situations dramatiques qui peuvent avoir lieu au sein de certaines familles. Page après page, le lecteur ne peut qu'assister, impuissant, aux nombreuses difficultés auxquelles Alexis est confronté. Une des scènes, très intense, où le père d'Alexis perd tout contrôle est saisissante et riche en émotions. Cet ouvrage pourra être conseillé à tout adolescent et sera aussi parfait afin d’amorcer un travail de discussion et de réflexion si l’occasion se présente. Voilà un texte coup de poing, qu'il est nécessaire de lire pour se rappeler de ne jamais amoindrir ce qui peut survenir en cas d’homophobie, y compris au sein du foyer familial, et pour inciter les jeunes adolescents à une grande tolérance et bienveillance envers autrui.

Déborah Mirabel

Présentation par l'éditeur

Cette boule au ventre, ce malaise, cette sensation de ne pas être à sa place… cela fait déjà plusieurs semaines qu’Alexis ressent des émotions troubles et intenses.

Alors il se cache. Il n’ose pas en parler, même à sa meilleure amie – encore moins à sa famille. Chaque jour qui passe, Alexis se ferme davantage, jusqu’à cet accident stupide.

Un récit court, sur un jeune garçon fragile qui se découvre homosexuel. La violence du regard des autres, de ses proches.

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