264 papattes sur la banquise

Sur un bateau de marchandises, il y avait soixante-six carlins, minuscules chiens tout mignons tout ronds. Lorsque le bateau fait naufrage au milieu des glaces, seul le jeune Shen se préoccupe des petites bêtes, leur enfile des pulls coupés (l'avantage d'avoir beaucoup de marchandises...), et finit par dénicher un village où se réfugier. Il y rencontre Sika, petite fille qui a promis à son grand-père vieillissant de participer à la fameuse course du pôle Nord.

Elle décide d'utiliser les chiens de Shen, aux papattes pourtant fragiles... Mais l'union fait la force, et les chiens vont tirer le traîneau sans coup férir. Toutefois, les autres candidats sont sérieux, et les enfants vont jouer le mode de la collaboration pour entraîner tout le monde vers le château du Père des Neiges. On dit que ce dernier est capable d'exaucer le moindre vœu du gagnant...

Raconté avec gaieté, dessiné avec malice ou le contraire, tant le duo auteur-illustratrice fonctionne bien, le roman se lit d'une traite. Il véhicule quelques valeurs – attention portée à l'autre, persévérance, etc –, de l'émotion (le grand-père de Sika), du suspense à toutes les pages et aussi un humour plein de fantaisie, avec par exemple les yétis mangeurs de spaghettis. Lecture d'aventure facile mais franchement intelligente, 264 papattes sur la banquise est une vraie réussite pour les lecteurs en herbe, dès 8/9 ans.