Ash house

Un jeune garçon malade est accueilli dans une sorte de pensionnat isolé où il espère guérir. Point d’adulte, car le Directeur est parti, mais une cohorte d’enfants aux noms d’ « obligeances » : Freedom, Mercy, Concord, Charity, Reason, etc. Le nouveau venu est baptisé Solitude, ou Sol. Le quotidien de la maison fonctionne, chaque enfant étant chargé d’une tâche précise. Mais Sol s’interroge et commence à enquêter. Les autres pensionnaires le mettent alors à l’écart. Il va se raccrocher au Docteur, pourtant craint par tous les enfants. A ses risques et périls…

Fantastique et horreur, le roman au narrateur centré sur Sol ne livrera pas tous ses secrets. Seulement quelques-uns, et suffisamment pour s’interroger sur les notions de pouvoir et de folie. Il s’apprécie pour sa virtuosité glaçante et son imaginaire lentement distillé. Il n’empêche qu’on en ressort avec un profond malaise sans espoir, et une grosse impression de cauchemar. J’ai moyennement aimé.