Dancourt & fils, détectives (T.1). La prophétie de Venise

Un richissime aristocrate italien fait appel aux talents du détective Maxime Dancourt, pour rouvrir le dossier du massacre de Venise, où douze enfants ont été sauvagement assassinés. Dont sa petite-fille Blandine. Devant l'importante somme proposée et l'insistance du vieillard, Maxime cède et accepte de relever ce défi. Intrigué par le caractère morbide de cette enquête, son fils Lubin lui donne un coup de main. Ce dernier remarque que les parents des victimes se sont tous enrichis suite aux décès de leur progéniture… L'enquête avance, Maxime sait désormais que 1996, l'année des faits, était une année bissextile à treize lunes, et que 2012 en est une aussi. Doit-on dès lors craindre une nouvelle folie meurtrière ? Il découvre aussi que les enfants disparus avaient été choisis en fonction de leur signe astrologique et qu'ils faisaient tous partie de la Sphère, une secte qui prétend vouloir sauver le monde du dragon de Venise, sorte de force destructrice. Dragon que seul le pouvoir d'un égrégore formé par d'innocentes victimes peut anéantir. Mensonge ou vérité telle est la question ?...

On aime tout de suite Maxime Dancourt, buveur de café et amateur d'Alfa Romeo, sa manière intelligente et perspicace de mener l'enquête, la relation complice qu'il entretient avec son fils adolescent. Parallèlement, on découvre l'histoire de Bragance, jeune fille élevée par sa mère, un brin naïve et qui se fait embrigader dans la Sphère. Dans cet imposant polar ésotérique, Moka fait la part belle aux dérives sectaires, ainsi qu'à l'astrologie sans longueur, avec de l'humour et une bonne dose de suspense. Puisque la fin du monde n'a pas eu lieu, on se réjouit de découvrir la suite qui paraîtra courant 2013 !

On peut toutefois se demander pourquoi on affuble ce texte d'une couverture au look gothique, sanglant et de mauvais goût qui n'est nullement représentative du contenu !...