C'est la fête ! Après avoir soufflé ses trois bougies, un petit garçon déballe ses cadeaux. Une voiture rose retient toute son attention. Sans attendre, il se couche sur son tapis et fait rouler son automobile. Il a des étoiles plein les yeux. Désormais, personne ne peut remplacer la compagnie de son nouveau bolide à quatre roues, devenu « sa préférée voiture ». Soudain, c'est le drame : l'objet de ses rêves disparaît pour réapparaître dans la poche d'un autre...

Après l'excellent La valise rose, voici Des roues roses dans la tête. Susie Morgenstern voue décidément un faible pour cette couleur qu'elle voudrait voir plus souvent attribuée aux garçons !
Après la surprise de la couleur (clin d'œil bienvenu pour une voiture), vient celle de la narration. Le décalage volontaire entre texte et images plonge le lecteur dans la confusion. Lecteur qui émerge au moment où il comprend que c'est la voiture qui livre son point de vue. Ainsi, on passe de l'angoisse (au moment où elle est enfermée dans son papier d'emballage) à la joie (lorsque le petit en fait son objet fétiche) et aux pleurs (lorsqu'elle disparaît). Un album sympa mais... qui ne souffre pas la comparaison avec son précédent cité ci-dessus.

Emmanuelle Pelot

Présentation par l'éditeur

Le jour de ses trois ans, un petit garçon reçoit en cadeau une voiturette rose, qu'il adopte aussitôt. Peu à peu, le lecteur se rend compte que le narrateur de l'histoire n'est pas le petit garçon, mais la voiture...