Romane et Jules, amis par le biais de Nina (lire Quand vient la vague), se retrouvent à Paris. Ils sont tous les deux étudiants en sociologie. Pour les besoins d’une enquête de terrain, ils décident de se rapprocher de personnes sans domicile fixe. Alors que Romane garde une posture objective, Jules se jette à corps perdu dans la compassion et l’aide. Il déménage dans un squat afin d’essayer de sauver de la drogue une jeune réfugiée qui a fui la prostitution. Romane s’inquiète, les deux amis se disputent. Nina doit revenir de Bordeaux et intervenir pour convaincre Jules qu’il ne pourra pas sauver la jeune femme. Jules retourne à Bordeaux et se réconcilie avec ses parents qui l’avaient rejeté en raison de son homosexualité.

Écrit à nouveau à quatre mains, ce « roman compagnon » de Quand vient la vague alterne les voix de Romane et Jules. Équilibrée, amoureuse, Romane compose un personnage dont l’optimisme offre un contrepoint total à l’esprit torturé et à fleur de peau de Jules. Le jeune homme trouve sa raison d’être en s’engageant pour des causes perdues, en se révoltant tout seul contre l’ordre établi. Ce portrait de la jeunesse telle qu’on l’imagine bien souvent cache ici une réalité individuelle douloureuse : l’acceptation de ce qu’il est par ses parents. Heureusement, l’amitié jouera son rôle pour rendre Jules non pas plus fade, mais plus sage. L’adolescence avec un grand A.

Sophie Pilaire

Présentation par l'éditeur

Déployer ses ailes et prendre son envol. Planer dans la brise, se griser de vitesse.
Lorsque Romane et Jules se rencontrent à la fac, leur amitié est fulgurante, nourrie d'idéalisme. Quelle vie veulent-ils mener ? Une existence remplie d'un amour rare, d'une famille-nid et de confiance ? Ou baignée d'art et de marginalité, de liberté et d'urgence, sans aucun attrait pour le futur ?
Il est des oiseaux qui dorment dans les grands vents, d'autres qui veulent atteindre le soleil.