Et plus si affinités

Steffi est atteinte de mutisme sélectif, c'est-à-dire qu'elle ne parvient à parler qu'en présence de gens qu'elle connaît et avec qui elle se sent à l'aise (par exemple sa meilleure amie Tem). Parce qu'elle pratique la langue des signes, le proviseur de son lycée lui demande d'accompagner un nouvel élève sourd, Rhys. D'abord amis, ils vont se rapprocher peu à peu…

C'est Steffi qui raconte, jeune fille en fleur timide mais pas si sensible. Ses parents la couvent, craignant qu'elle ne restreigne son univers à la seule présence réconfortante de Rhys. Il n'en sera rien, et c'est même elle qui prendra en charge son petit ami lors d'un épisode final décisif. Leur handicap respectif surfe sur une certaine tendance littéraire, tout en n'étant au fond qu'un prétexte à explorer des positionnements, des sentiments : vais-je oser, ou pas, devenir adulte avec tout ce que cela comporte de ridicule, de déceptions, etc. ? Parsemé de sms et d'échanges sur des réseaux sociaux, un roman sympathique mais dispensable.