Fabulous Circus

Maxence et Olivia vivent dans un cirque, et mettent souvent la main à la pâte pour aider leurs parents. Et lorsque les flamants roses perdent leur couleur, ils vont rôder la nuit autour des cages pour résoudre l’énigme. Un inconnu vient, semble chercher quelque chose près des ouistitis, ne pas le trouver. Au terme de leur enquête, relayée par les adultes, Olivia et Maxence découvriront que les crevettes données aux flamants n’ont pas de bêta-carotène (pénurie de crevettes roses), que le lion a avalé des pierres précieuses lancées par les ouistitis depuis la cachette de l’inconnu, lequel est bientôt arrêté pour cambriolage de bijouterie !

L’intrigue policière assez cocasse se mêle harmonieusement au thème du cirque, sur un ton dynamique, souvent drôle. Les deux enfants devinent avant les adultes ce qui se passe, mais n’ont jamais un rôle qui les dépasserait. Le lecteur y croit, avec d’autant plus de plaisir qu’on n’a pas toujours l’occasion de pénétrer les coulisses d’une troupe de cirque, dont la vie quotidienne n’est finalement différente de la nôtre que par l’échéance de la représentation du soir. Yves Hughes avait déjà exploité, dans Bêtes de Scène (Gallimard, 2005), l’idée d’un couple de jeunes héros menant son enquête nocturne à propos d’une histoire d’empoisonnement et d’animaux, sur fond de spectacle. La recette est visiblement efficace, et l’auteur a su suffisamment varié : Fabulous Circus, sans prétentions, convaincra le lecteur le plus réticent.