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Date de publication
Age-cible

Gipsy et l’homme du canal

Album
à partir de 6 ans
14.00
euros

L'avis de Ricochet

La solitude, l’homme au bonnet de laine la connaît bien, depuis le temps qu’il vit dans la rue et dort sous les ponts. Et pourtant avoir un peu de compagnie, il ne dit pas non. Le jour où il croise sur son chemin une chienne et ses petits, à la recherche d’un peu de nourriture parmi les poubelles, son sang ne fait qu’un tour : il décide de les aider. Le peu d’argent qu’il a en poche, il l’utilise pour leur offrir un paquet de croquettes au lieu de se faire un petit plaisir en allant s’acheter une nouvelle paire de bottes. Et lorsqu’il découvre l’un des chiots malade, il se surprend à prendre les choses en main, emmenant la jeune chienne dans un dispensaire et même acceptant d’y travailler pour régler la note des soins. C’est l’histoire de cette solidarité que retrace l’album de Jonathan Frost. On frôle le drame, les pièges de la vie, la descente aux enfers… La fin aurait pu être aussi noire que les illustrations, mais il n’en est rien. A toute la grisaille qui règne sur la ville et ses voies navigables, s’ajoutent les couleurs (le vert, le bleu et le rouge) de la couverture. Elles sont là comme une promesse, une marque de bonheur, le signe d’un réveil. Des illustrations émanent une force, sans caractère brutal, ainsi qu’une douceur secrète.

L'avis des internautes

Les avis exprimés ci-dessous n'engagent que leurs auteurs

Quatre chiens cherchent à manger dans les poubelles et rencontrent un homme dans le même cas. Il emmène la petite chienne mal en point chez le vétérinaire et la surnomme Gipsy. Il nettoie les cages des animaux en échange des soins pour Gipsy.
Le dispensaire récupère ses deux frères pour qu’ils soient adoptés. L’homme du canal va travailler pour avoir un appartement et adopter la petite chienne.
J’ai eu de la passion pour ce livre car il y a de l’espoir, de la gentillesse, de la joie. Mais il y a aussi du découragement et de l’obscurité.

Une chienne et ses petits vivent dans une cuve. L’auteur nous dit que dans le monde il y a des chiens abandonnés, qu’il faut qu’on aide. Cela est relié à un homme pauvre qui vit de nos jours. Ce livre est dur ! C’est triste. Ce livre ne donne pas envie de rêver : c’est un cauchemar. On dirait une époque où il y a plein de pauvres, autant d’hommes que d’animaux ! C’est écrit court, mais bien, au présent. L’illustration est plus forte que le texte. Peu de dialogues.
Le titre bien placé ne gâche pas l’illustration qui ne fait qu’une seule image avec la 4ème de couverture quand on ouvre l’album. La couleur est seulement sur la couverture ; tout le reste est en noir et blanc mais cela attire. Il y a des plongées et des contre-plongées sur des grandes feuilles cartonnées. Il n’y a pas de résumé et ça c’est très bizarre.