La bande de Beck

D’un côté une bande de filles – les bourreaux – et de l’autre April - une victime - méchamment rebaptisée « Dog ». Parce qu’elle a un chien qui la suit partout. Toutes ces personnes se croisent au lycée, où la bande de harpies règne sans retenue. Les responsables de l’établissement semblent presque absents de la vie scolaire, en tout cas aveugles et inefficaces. Dans ce noeud de vipères, arrive Zoé, jeune fille ballottée de ville en ville par une mère instable. Sans le vouloir vraiment, mais par défi, pour rompre sa profonde solitude et s’intégrer au groupe des plus fortes, Zoé rejoint la bande de Beck, la meneuse. S’en suit une série de mésaventures et de situations douloureuses qui conduisent Zoé à prendre de la distance. Mais on ne s’éloigne pas comme ça de Beck et de son groupe d’ « initiées », reconnaissables par une marque au fer rouge sur le bras. Soutenue par quelques amis, Zoé va réussir à s’échapper de cet univers dominé par la violence, et même venir en aide à April. Bien sûr, l’affaire ne se règlera pas sans coups durs et blessures. Mais il y a l’espoir d’un avenir moins lourd dans ce roman, qui évoque le naufrage d’une certaine jeunesse. Un récit réaliste, parfois alourdi par des réflexions un peu convenues.