La Nuit du gratteur de têtes

Le titre donne le ton de ce roman : mi humoristique, mi effrayant. Les ennuis commencent pour Théo le jour où, après une nouvelle dispute avec ses parents au sujet de ses mauvais résultats scolaires, il décide de faire une fugue pour retrouver ses amis à la fête foraine, bravant ainsi leur interdiction. Les amis s’installent dans le train fantôme, mais à la sortie, Théo manque à l’appel : il a été kidnappé à l’intérieur du train par « le gratteur de têtes », un meurtrier en cavale que les policiers ont surnommé « Tony le boucher », autant dire que Théo n’en mène pas large. Frissons garantis pour ce roman efficace, au rythme soutenu. Stéphan Lévy-Kuentz utilise largement le dialogue, dans un style oral proche de celui de ses personnages, sans que cela ne soit trop gênant à la lecture.