Cyprien se réveille à l'hôpital, les deux jambes dans le plâtre, l'esprit un peu embrumé. Que s'est-il passé ? Peu à peu, il se souvient de l'enchaînement rocambolesque de ses aventures de la journée précédente… En fait, elles tiennent sur une page et ne sont pas si folles, mais la façon dont une petite coccinelle s'est infiltrée dans chacune d'entre elles leur confère un caractère savoureux raconté ici par le menu, le temps d'un roman.

L'histoire nous parle de bout de forêt à préserver, d'un camp de nomades à conserver, de militants écologistes prêts à tout contre le grand capitalisme… Cyprien se souvient peu à peu et raconte (à travers un narrateur omniscient), accompagné par les personnages qui viennent le voir dans sa chambre d'hôpital. La coccinelle du titre intervient elle en italique, innocente et rêveuse, inconsciente du rôle qu'elle a joué. Evidemment, l'auteure s'inspire de la fameuse théorie du battement d'ailes d'un papillon qui provoquerait un ouragan à l'autre bout de la planète.

Parfois, le suivi de l'intrigue est un peu tiré par les cheveux. Mais l'appartenance du roman au « Feuilleton des Incos » (un auteur écrit en correspondant avec des classes d'élèves) explique sans doute ces faiblesses : pas facile d'inventer en tenant compte de multiples avis et conseils… L'originalité et l'intention sont au rendez-vous.

Sophie Pilaire

Présentation par l'éditeur

Il paraît que les coccinelles sont des porte-bonheur, mais pour Cyprien, ce sont plutôt des porte-la-poisse. Car s'il se retrouve à l'hôpital, les deux jambes dans le plâtre, c'est bien à cause d'une coccinelle ! Cyprien en est certain, rien ne serait arrivé s'il n'avait pas sauvé cette bête à bon Dieu. Et si finalement la chance ne tenait qu'à un battement d'ailes de coccinelle ?