La rose et l’olivier

Troisième opus de la vie de Rose, après La Vie en Rose et Soleil Rose, l’ouvrage nous décrit la vie de jeune mariée et de jeune mère de notre intrépide héroïne. Si, Européenne, elle se fait très difficilement accepter par sa belle-famille traditionaliste, avec en particulier une grand-mère irascible que personne n’ose contredire, Rose peut cependant compter sur l’appui de son beau-frère et sa belle-sœur, la belle diva Omane. Passionnée et hyper-sensible, Rose va découvrir qu’elle est bel et bien désormais une adulte autonome de ses parents restés en Belgique, qu’elle peut être charmée par d’autres hommes que son jeune mari, qu’elle a un talent certain de journaliste et d’écrivain… et qu’elle adore son petit Grégoire et les enfants, au point de tomber enceinte une deuxième fois !

Gudule continue une série d’excellente qualité, donnant à son lecteur une solide leçon d’optimisme et de courage. Si on est toujours un peu dérouté au début par l’aspect quelque peu « désuet » de la narration et l’apparente naïveté de l’héroïne, on se prend une fois de plus très vite d’intérêt pour la suite des aventures de la jeune Rose, spontanée et pleine d’idées. Nous sommes dans les années 1960-1970, au Liban, et Rose trace son chemin, construit son bonheur. Féministe avant l’heure, elle est aussi fragile et touchante, et c’est pour cela qu’on l’aime et qu’on la suit avec un plaisir intense.