La tempête

Pris en main, ce petit ouvrage fait penser à la collection Petite Poche de Thierry Magnier. Lecture faite, l’impression se confirme : pas forcément une toute première lecture, la courte intrigue possède un fort aspect social et citoyen. Il s’agit d’un roman d’aventures, avec un suspens resserré dans le temps, qui finit bien. Deux héros typés l’animent : Jérémy, le cœur sur la main mais qui réfléchit plus qu’il n’agit, Maxime, le casse-cou amateur de systèmes D. Aidée d’un inévitable chien, la paire sauve lors d’une tempête un vieil homme qui vit dans les bois. Classiquement, les adultes prendront le relais à la fin. Il n’y a rien d’innovant mais, tout à la fois concis, rythmé, intrigant, tendre, La Tempête se lit au moins à cent à l’heure !