Le peuple des Minuscules

Les Minuscules existent, mais ne se montrent pas. Ils se méfient des humains, ces géants dangereux qu’ils nomment Gorjis. Les Minuscules vivent au cœur de la forêt, dans des abris bâtis dans les arbres, ou bien sous la terre. Ils sont cinq tribus, aux attributions variées. Les tribus majeures sont sylvestres ; les mineures troglodytes. Ils sont archers, général, reine, chasseur, agriculteur, pêcheur ou mineur. Ils parlent, réfléchissent, se disputent, travaillent ensemble, et fabriquent leurs vêtements avec les tissus provenant du monde gorji.
C’est ce monde qu’une toute jeune humaine va découvrir par hasard. Midge a 12 ans et, pendant que sa musicienne de mère part en tournée avec son orchestre, Midge passe quelques jours chez son oncle Brian, l’excentrique de la famille. Celui-ci possède une propriété à la campagne, qu’il laisse à l’abandon. Lors de ses promenades d’exploration, Midge trouve dans la vieille grande un petit cheval ailé qui communique avec elle par la pensée. Pegs est blessé. Midge soigne le cheval qui l’emmène rencontrer son peuple. Midge est abasourdie par ce qu’elle découvre. Elle comprend aussi que les Minuscules sont en danger car l’oncle Brian veut vendre ces bois qui lui appartiennent.
Dès lors, Midge entre dans une aventure extraordinaire, insensée et fort dangereuse. Ses cousins lui prêtent main forte …
Le Peuple des Minuscules nous permet une plongée délicieuse dans le monde de l’enfance et dans un univers merveilleux, où les licornes et les êtres ailés existent. Ce roman possède une véritable fraîcheur, et un regard intéressant sur la rencontre entre deux peuples très différents. La manière dont les Minuscules perçoivent les humains, ces géants aux activités mystérieuses, aux objets menaçants et aux chats – ces fameux félix- monstrueux, est drôle, renvoyant les lecteurs à leurs propres contradictions.