Le roi et la reine des Piks se languissent d’avoir un enfant. Adélaïde arrive miraculeusement, grâce à l’intervention de l’auteur du livre, Paulot Pulitzer. Elle se révèle insupportable. Mémé, la mère du roi, l’emmène en voyage.
La pièce se déroule à la manière d’un conte, mais en mêlant deux thèmes généralement séparés : celui de l’enfant royal inespéré duquel on attend tout, puis celui de l’enfant odieux qui apprend le sens de la vie. La structure théâtrale est classique : des scènes où des dialogues s’échangent poliment, des passages chantés… Une pointe d’humour affleure sans cesse, souvent à partir de la méchanceté d’Adélaïde enfant gâtée. Mais le zeste d’inventivité de la pièce se situe dans les apparitions récurrentes de l’auteur Paulot Pulitzer, matérialisées par des appels téléphoniques donnés par les personnages. Ce faisant, ils influencent eux-mêmes la suite de leur histoire, et tout est permis, jusqu’à la mémé ressuscitée : de l’art de donner à voir l’illusion… Du théâtre jeune public de qualité.

Sophie Pilaire

Présentation par l'éditeur

Il était une fois, il y a très longtemps, au royaume des Piks, un roi et une reine qui se désespéraient de n'avoir pas d'enfant. Ils étaient mariés depuis au moins... au moins tout ça, et ils n'étaient pas restés inactifs. Un jour, le roi, n'y tenant plus, prend son téléphone et interpelle l'auteur de ce sac de carabistouilles. Alors surgit Adélaïde et son terrible caractère.