Ferdinand a bien de la peine : son grand-père Thierry menace de déménager, loin de ses amis Babouche et Gaufrette, et surtout de la jolie Zibeline. Grâce à un de ses micropouvoirs, le petit garçon suggère à Céline, la fiancée de Thierry, de le garder chez elle. Mais Céline est victime de l’appendicite, et Ferdinand se retrouve seul. Il croise alors la route de Zibeline, et découvre une face cachée de la vie de cette élève modèle…
Le narrateur Ferdinand possède un cœur gros comme ça, fait de l’humour sans le savoir et vit avec beaucoup, beaucoup de fantaisie. Ses micropouvoirs fantastiques (devenir invisible, se dédoubler…) ne durent jamais longtemps mais participent de l’action tout naturellement. Le lecteur ressent l’impression de ne pas les voir tant ils font partie de l’histoire au doux réalisme. Cette façon tranquille d’aborder les choses n’empêche pas la profondeur de certains propos, ici tous autour de la famille : Ferdinand est orphelin ou tout comme, Babouche subit ses nombreuses sœurs, Zibeline souffre de l’absence maternelle. Il n’y aucune solution à ces situations, mais Hélèna Villovitch nous conseille résolument de les vivre avec bonne humeur et optimisme, dans la solidarité. Un petit roman qui donne le sourire !

Sophie Pilaire

Présentation par l'éditeur

Où Ferdinand pourrait-il trouver un lit pour la nuit ? Pourquoi pas chez Babouche, son copain bourré de tics sonores ? Un peu trop bruyant ! Alors chez Stéphanie, la fiancée de son grand-père ? Le problème, c’est qu’elle est en froid avec le fringant papy. Et chez Gaufrette ? Son amie muette lui fait un peu la tête, jalouse de Zibeline, la fille époustouflante qui fait battre le coeur de Ferdinand. À moins qu’il ne finisse par dormir dans la rue, livré à lui-même. Ferdinand aura bien besoin de ses micropouvoirs pour trouver un refuge et déjouer les plans d’inquiétants pyromanes.