Les petits monstres (T. 2). Le rire du vampire

Panique au manoir de Berkshire ! L'oncle de Cassandra va débarquer chez la bande de petits êtres surnaturels, qui s’activent à l’idée de cette arrivée imminente. La petite vampire ne connaît pas cet oncle Karlov, lui aussi vampire évidemment, réputé toutefois pour être gai et sympathique. Mais c'est un grognon absolu qui sonne à la porte. Karlov n’adresse la parole aux enfants que pour réclamer du café dix fois par jour. Pour se changer les idées, Cassandra et ses amis vont assister à un spectacle humoristique de Nestor Blod. Le secret de Karlov éclate alors : autrefois comédien en duo avec Blod, il a sombré dans la dépression suite à leur séparation houleuse.
Revoilà Cassandra la vampire, Valentin le fantôme, Jack le squelette et Oliver le démon dans leurs petites habitudes quotidiennes (cuisine, peinture, école…), ici bouleversées par un adulte qu’ils vont gentiment aider, assistés par Fernand le vieil arbre sage. Tout l’intérêt du petit roman consiste en un décalage entre le monde des créatures fantastiques, supposé sombre et dur, et la vie plus que tranquille de nos héros. Loin de boire du sang ou de faire le mal autour d’eux, ils ont des activités très humaines et le cœur sur la main. L’idée du vampire accro au café est particulièrement amusante, et même un lecteur adulte s’y laisse prendre ! Fabrice Colin continue donc gentiment son entreprise d’initiation des plus jeunes au genre fantastique, sur les images semi-effrayantes, parfaites, de Gérald Guerlais : à suivre !