Léa, assise sur le canapé entre son ange gardien et son petit démon, s’ennuie. Elle regarderait bien la télé mais sa maman ne l’entend pas de cette oreille. Privée de télé, frustrée et mécontente, Léa se plaint, grommelle. Elle regrette l’absence de son frère jumeau Théo, parti lui, au centre aéré.

L’action se déroule au rythme des propositions de la maman : aller voir la voisine, jouer dehors, faire un dessin et des refus déguisés de Léa qui manifeste sa mauvaise foi et sa mauvaise humeur en gribouillant un dessin à sa maman. C’est très drôle et criant de vérité.

L’issue de secours vient de la fiction et se raconter des histoires reste le bon moyen de transformer le réel, Léa n’y résiste pas.

Nous sommes dans une configuration familiale très classique et les enfants (et leurs parents) s’y reconnaitront aisément. Le style de la BD est tout à fait adaptée à cette petite comédie familière. Le dessin vif et simple de Muzo, la tendresse que l’on sent pour ses personnages, et même les conseils du Docteur Muzo à la fin du livre, tout cela forme un petit précis de savoir-vivre à l’usage des enfants, sans moralisme et avec élégance.

Danielle Bertrand

Présentation par l'éditeur

Cet après-midi, Léa est toute seule. Son frère Théo n’est pas là et sa mère n’a pas le temps de s’occuper d’elle. Elle tourne en rond, essaie de jouer ou de dessiner mais rien n’y fait : elle s’ennuie. Et si c’était une bonne chose ? Léa découvre finalement le plaisir d’inventer et de se raconter une histoire.

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