Parce qu’on les chasse de la forêt, une famille de renards (la mère veuve et ses six petits) rejoint les faubourgs de Londres. Elle apprend à se débrouiller entre les poubelles et les vols à l’étalage chez le boucher. Longtemps, ils échappent aux autorités et vivent plutôt bien compte tenu des circonstances.

Mais lorsque le renardeau le plus curieux est tué, c’est l’effroi. Mère et filles repartent à la campagne, alors que les trois frères restants gagnent le cœur de Londres et ses beaux parcs royaux… Après force galopades qui ridiculiseront la famille royale (the Queen exceptée), ils trouvent enfin la paix, et l’amour.

Avec ses aquarelles entre naturalisme et anthropomorphisme, son récit volontairement factuel d’un narrateur omniscient et ses dialogues de haute volée dans la bouche de jeunes renards, le roman est un ovni qui ne se laisse pas bien décrire. Il navigue entre humour et drame, entre répétition de situations et rebondissements incroyables. Sans doute l’auteur n’a-t-il pas souhaité jouer totalement dans cette veine, mais n’est pas Roald Dahl, Quentin Blake ou David Walliams qui veut.

Sophie Pilaire

Présentation par l'éditeur

Chassés des forêts où ils vivaient depuis des siècles, les renards se sont réfugiés à Londres, dans les parcs de la famille royale. Ils ont beau mener une existence modeste et discrète, ils sont traités en criminels et traqués sans répit. Quand le prince consort décide d'organiser une chasse à courre, les renards entrent en résistance. Déterminés à prouver aux humains qu'ils valent mieux qu'eux, ils décident de faire la Révolution.