Theodora a quatre problèmes, liés aux autres (école, famille...), et un dernier lié au vide du frigo que sa maman oublie de remplir. Petite fille ordonnée, elle décide de s'en occuper l'un après l'autre. Parfois, elle choisit d'affronter la difficulté, parfois, elle se rend compte que cela ne servait à rien de se tracasser. Au final, Theodora se construit une philosophie de vie aussi pratique qu'un couteau suisse !

Le mini-roman n'a évidemment pas le temps de développer la question du bonheur, mais la contrainte d'écriture est aussi un gage d'efficacité pratique : Susie Morgenstern livre des « recettes » à son lecteur, à la fois penchées sur un cas précis et suffisamment génériques pour pouvoir être transposées selon les situations. Le livre étonne par sa concision et son aspect va-t-en-guerre (Mona enchaîne littéralement les confrontations), puis séduit une fois qu'on comprend qu'il forme un tout. Malin, relevé, vivant.

Sophie Pilaire

Présentation par l'éditeur

Alors qu’elle est au café avec sa mère, Theodora s’interroge sur le sens de l’expression toute faite « pas de problème » formulée par le serveur. C’est quoi un problème ? Et comment les résoudre ? Theodora a une solution : « Faut qu’on discute ! », ou comment le dialogue permet de dénouer bien des situations ! La verve et le sens des personnages de Susie Morgenstern fonctionnent une fois de plus à merveille.

Feuilleter un extrait