Photoschopées : les images disent-elles la vérités ?

D'entrée de jeu on comprend la démarche des auteurs avec ce titre très accrocheur, Photoschopées : les images disent-elles la vérités ?
A travers l'histoire on explore le pourquoi de la manipulation d'images. Comme on construisait autrefois un tableau, on a transformé des photos déjà dès le début de la photographie vers la fin du XIXe siècle pour qu'elles correspondent à ce que l'on souhaitait leur faire dire : on changeait les arrière-plans ou on rajoutait des figurants : dans les années trente, il arrive que Goebels disparaisse d'une photo où il se trouvait en compagnie de Hitler (les raisons de cette disparition semblent plus personnelles que politiques!). Bien plus tard, on retrouve Obama seul face à l'adversité sur la plage après qu'une plateforme de BP a explosé et pris feu : en fait cette photo montrait le président en compagnie de deux élus locaux. Il y a aussi cette photo d'un jeune gitan dont on a juste noirci les yeux pour le faire paraître plus dangereux ou plus légèrement la photo de Monsieur Hulot auquel on a remplacé la pipe par un moulin à vent.

Mais Photoshop ne sert pas juste à tromper le lecteur, on peut aussi sauver des photos très endommagées et ainsi conserver la mémoire de personnes ayant tout perdu : par exemple suite au tsunami de 2011, c'est le défi que s'est lancée une spécialiste de Photoshop qui a longtemps travaillé dans les photos de mode et qui a lancé All hands volunteer sur hands.org.

Pour finir regardez bien la photo de couverture et repérez l'erreur qui permet de dire que cette photo (distribuée à tous les médias par l'agence de presse nord-coréenne en 2008 pour montrer que leur président – victime d'une attaque cérébrale- est en pleine forme....) est truquée.