Ravenwood (T. 1) : La Forêt d'Arborium

Arborium est une cité sysvestre, un arbre – univers, dont les habitants vivent exclusivement dans des maisons construites entre les branches et empruntent les longues routes aménagées au cœur des arbres. Ils ne sont jamais descendus au sol, situé à des kilomètres plus bas.
C’est donc là que vit Ark, un jeune plombier assez débrouillard. Sa curiosité l’entraîne dans une aventure trépidante : alors qu’il débouche un tuyau d’égout chez le Conseiller Grasp, il surprend une conversation qui l’affole. Ce personnage très déplaisant et une certaine Lady de Fenestra, qui vient de l’Empire de Maw, complotent pour renverser le roi d’Arborium. L’Empire, à la technologie très avancée, a besoin des ressources de la forêt et du travail de ses habitants. Surpris par ceux qu’il était en train d’espionner, Ark s’enfuit, quitte sa famille et son univers familier.
Il doit déjouer le complot en sept jours, prévenir le roi et échapper à ses poursuivants. Lui qui n’avait pas très envie de devenir plombier, il découvre que l’état d’aventurier n’est pas de tout repos … Mais il n’a pas de temps à perdre.
Ce premier volume d’une nouvelle trilogie est intéressant et s’inscrit dans la lignée de romans « sylvestres » se déroulant dans des arbres univers*. Andrew Peters, qui vit en Angleterre et qui est passionné par les arbres –cela se sent, tant il en parle bien, compose un roman bien rythmé, à la fois parcours initiatique et aventure sans temps mort. Il est aussi traversé par un message écologique et politique : la relation des hommes et de la nature, le respect de l’environnement, la disparition d’un écosystème sacrifié à cause du profit.

Quelques romans avec des arbres univers :
Les naufragée de l’arbre-Pont, d’Alain Grousset, chez Nathan, 2000 (Pleine lune)
Tobie Lolness, de Timothée de Fombelle, chez Gallimard jeunesse, 2006
Le peuple des Minuscules, de Steve Augarde, chez Albin Michel jeunesse, 2011 (Wiz)