Ti-Chat, découvert moribond dans la forêt par une fillette, dûment adopté et devenu chat domestique nourri de thon en boîte, part à la recherche de sa mère biologique. Il est accompagné de son copain Premâché, d'une escouade d'araignées et d'un ver de terre médecin, Glu(e). La petite troupe va profiter de la voiture de la famille partie en week-end, puis sillonner les environs à dos de caribou jusqu'à atteindre la ferme de Grosse Minoune. Les retrouvailles de Ti-Chat et sa maman sont émouvantes. Mais le héros décide de revenir dans sa famille adoptive. Il commence alors symboliquement à grandir en taille...

Sans afféteries et avec un sens de la fantaisie qui ne cesse de rebondir, ce deuxième tome d'une série québécoise aborde résolument la question de la filiation. Au terme d'aventures échevelées, Ti-Chat nous rappelle que la connaissance de ses origines est importante, mais que la famille de cœur est tout aussi cruciale dans la vie (de chat ou d'humain). La maladie cardiaque du héros félin et narrateur rappelle encore la fragilité de l'existence, de façon complètement originale dans un tel type de roman. A l'exception d'illustrations en « bonshommes allumettes » qui ne m'ont pas plu et de scènes coupées finales assez peu drôles, l'ouvrage se lit d'un plaisir non feint.

Sophie Pilaire

Présentation par l'éditeur

Le chat moribond est de retour. Sa famille d’adoption décide de retourner camper là où ils ont trouvé Ti-Chat. Ce dernier se dit que c’est l’occasion de retrouver sa maman, dont il a eu des nouvelles à la fin du premier tome. Il veut savoir pourquoi il ne grandit pas. Accompagné de son ami Prémâché, de l’Unité Spéciale des Araignées et de Glu(e), un ver de terre hermaphrodite qui s’est déjà fait couper en deux plusieurs fois, Ti-Chat grimpe en douce dans la voiture de ses humains jusque dans la forêt. Et c’est là que les ennuis commencent…