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Date de publication
Age-cible

Victor Hugo : « Non à la peine de mort »

Roman
à partir de 13 ans
: 274277386X
7.80
euros

L'avis de Ricochet

Des premières lignes du Dernier jour d’un condamné jusqu’à son combat, à Jersey, pour la grâce d’un assassin, ce roman évoque l’engagement de Victor Hugo contre la peine de mort. Dans le premier chapitre, âgé d’à peine vingt-cinq ans, il défie la guillotine qui se dresse sur la place de Grève. Hanté par les exécutions qui ont marqué son enfance, dans une sorte de fièvre, il lui lance « partout où je pourrai, je chercherai à t’abattre ! ». Le second chapitre évoque l’écriture du Dernier jour d’un condamné. Puis on le retrouve, dans le troisième chapitre, exilé par Napoléon III à Guernesey, se battant pour la cause d’un assassin condamné à mort à Jersey. La lutte contre la guillotine représente un fil rouge dans la vie de celui que l’on connaît davantage auteur ou politicien. Sa carrière littéraire et politique, ainsi que sa vie personnelle ne sont présentes qu’en filigrane. De même, le contexte historique est évoqué par petites touches. Le temps, les gouvernements, la gloire, les amours passent, mais l’engagement de Victor Hugo contre la peine de mort reste inébranlable.
Ce roman est court et très efficace. L’écriture à la fois forte et poétique de Murielle Szac correspond très bien au héros de l’histoire. Il n’est sans doute pas facile de romancer la biographie d’un tel monstre de la littérature, et le résultat est très réussi.
Le contexte historique et social sonne juste, l’écriture s’appuie sur une solide documentation.
A la suite du roman, on trouve une partie documentaire informant le lecteur sur la peine de mort. On y apprend quels ont été ses premiers détracteurs, les techniques utilisées pour la pratiquer, l’évolution de la politique française jusqu’à l’abolition, la situation actuelle dans le monde etc., ainsi que des reproductions de tableaux et photos. Le roman historique trouve écho dans des documents concrets et actuels. Si cette complémentarité roman/documentaire est très intéressante et riche aujourd’hui, elle rend aussi cette œuvre « périssable ». En effet, les informations délivrées par la partie documentaire seront obsolètes d’ici peu, tandis que le roman, grâce à sa dimension historique et fictionnelle, ainsi que ses qualités littéraires, demeurera.

L'avis des internautes

Les avis exprimés ci-dessous n'engagent que leurs auteurs
le 08/30/2008 13:39

oh, la peine de mort : cette réplique crée un frisson, en la prononçant.victor hugo était et restera l'un des écrivains les plus raisonnables,et detenteurs de la sagesse. le dernier jour d'un condamné resterà et pour tjr le meilleur roman que j'ai lu.

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