Marcel Aymé
Marcel Aymé est né à Joigny, dans l'Yonne en 1902. Après une enfance campagnarde, il vient à Paris, à partir de 1925. Il y exerce divers métiers notamment celui de journaliste. Après le succès d'un récit, où la sexualité est source d'un comique satirique, La jument verte, en 1933, il se consacre entièrement à l'écriture. Peinture de mœurs, savoureuse et volontiers satirique, l'œuvre romanesque de Marcel Aymé est souvent le constat désabusé d'un monde médiocre. Ce pessimisme discret apparaît dans Travelingue (1941), et surtout dans Uranus (1948) et Le vin de Paris (1947), témoignages ironiques sur la période de l'occupation et de la Libération. Pour pallier l'ennui du monde moderne, Marcel Aymé a recourt à l'émerveillement : personnages pittoresques et désopilants (Le bœuf clandestin, 1939), ou rapports familiers entre le réel et l'imaginaire (La vouivre,1943). Son goût du langage populaire savoureux, qu'il soit parisien ou campagnard, son art du récit, en font un des prosateurs les
Marcel Aymé est né à Joigny, dans l'Yonne en 1902. Après une enfance campagnarde, il vient à Paris, à partir de 1925. Il y exerce divers métiers notamment celui de journaliste. Après le succès d'un récit, où la sexualité est source d'un comique satirique, La jument verte, en 1933, il se consacre entièrement à l'écriture. Peinture de mœurs, savoureuse et volontiers satirique, l'œuvre romanesque de Marcel Aymé est souvent le constat désabusé d'un monde médiocre. Ce pessimisme discret apparaît dans Travelingue (1941), et surtout dans Uranus (1948) et Le vin de Paris (1947), témoignages ironiques sur la période de l'occupation et de la Libération. Pour pallier l'ennui du monde moderne, Marcel Aymé a recourt à l'émerveillement : personnages pittoresques et désopilants (Le bœuf clandestin, 1939), ou rapports familiers entre le réel et l'imaginaire (La vouivre,1943). Son goût du langage populaire savoureux, qu'il soit parisien ou campagnard, son art du récit, en font un des prosateurs les plus originaux de son époque. Un réalisme fantastique colore les récits du Passe-Muraille (1943) et des Contes du Chat Perché (1934, augmentés en 1950 et 1958). Marcel Aymé s'intéressa également au théâtre et au cinéma, dont nombre de ses récits furent adaptés .