Lewis Carroll
Charles L. Dodgson est né à Daresbury (Lancashire) le 27 janvier 1832,
fils de pasteur. Il entre à 18 ans à Christ Church, une section de l'Université
d'Oxford. Il est successivement licencié ès lettres en 1854, maître ès
lettres, professeur à l'Université en 1857. Depuis 1855 il est employé
à la bibliothèque d'Oxford. Il mène désormais de front son travail de bibliothécaire,
ses cours particuliers, les cours à l'Université et la collaboration à
des revues littéraires. C'est à la même époque qu'il rencontre la petite
Alice Liddell, l'une des filles du doyen, pour qui il écrira les aventures
d'Alice. Brouillé avec les parents Liddell en 1865, il ne revoit Alice
qu'en 1891. Il a rencontré d'autres petites filles qui deviennent ses amies
: Gertrude Chattaway vers 1875, Isa Bowman en 1887. Après avoir renoncé
à l'enseignement à Christ Church, Carroll enseigne la logique dans une
école de jeunes filles d'Oxford. Il meurt en 1898, laissant inachevé son
traité de logique, Symbolic Logic.
Charles L. Dodgson est né à Daresbury (Lancashire) le 27 janvier 1832,
fils de pasteur. Il entre à 18 ans à Christ Church, une section de l'Université
d'Oxford. Il est successivement licencié ès lettres en 1854, maître ès
lettres, professeur à l'Université en 1857. Depuis 1855 il est employé
à la bibliothèque d'Oxford. Il mène désormais de front son travail de bibliothécaire,
ses cours particuliers, les cours à l'Université et la collaboration à
des revues littéraires. C'est à la même époque qu'il rencontre la petite
Alice Liddell, l'une des filles du doyen, pour qui il écrira les aventures
d'Alice. Brouillé avec les parents Liddell en 1865, il ne revoit Alice
qu'en 1891. Il a rencontré d'autres petites filles qui deviennent ses amies
: Gertrude Chattaway vers 1875, Isa Bowman en 1887. Après avoir renoncé
à l'enseignement à Christ Church, Carroll enseigne la logique dans une
école de jeunes filles d'Oxford. Il meurt en 1898, laissant inachevé son
traité de logique, Symbolic Logic.
Dès l'âge de 13 ans, le jeune Dogson s'adonne à la publication de petites
revues littéraires élaborés avec ses frères et soeurs, qu'il rédige et
parfois illustre lui-même, à l'usage des hôtes du presbytère de Croft (Yorkshire)
où exerce son père : La Revue du Presbytère, La Comète, Le Bouton de
Rose, l'Etoile, le Feu Follet, Le Parapluie du Presbytère, etc.,
avec des poèmes et chansons de sa composition, un "courrier des lecteurs"
et de courtes parodies de romans contemporains.
A partir de 1855, il écrit des poèmes pour The Train, désormais
sous le nom de Lewis Carroll. Il publie un recueil de poésies sous
le titre Fantasmagorie et autres poèmes (Phantasmagoria and Other
Poems) en 1869, et un autre long poème, La Chasse au Snark
(The Hunting of the Snark) en 1876. Sous son vrai nom, Dodgson
est l'auteur de plusieurs ouvrages de mathématiques et d'un traité de logique
dont il a publié seulement la première partie en 1896, Symbolic Logic,
Part I, Elementary (Macmillan).
Si l'on en croit son Journal, c'est un jour d'été 1862, le 4 juillet
exactement, à l'occasion d'une promenade en bateau avec les filles du doyen
Liddell, que Carroll raconte pour la première fois l'histoire d'Alice
sous terre qu'il a "entrepris d'écrire pour Alice". En 1864,
ce récit devient Les Aventures d'Alice au Pays des Merveilles. Il
le publie à compte d'auteur chez l'éditeur Macmillan en 1865. Carroll publie
le fac-similé du manuscrit original d'Alice's Adventures Underground
en 1886 (Macmillan). Alice est également l'héroïne de :
De l'Autre Côté du Miroir et de ce qu'Alice y trouva (Through
the Looking-glass and What Alice Found There, Macmillan, 1872).
Alice racontée aux petits enfants (The "Nursery" Alice,
Macmillan, 1889)
Lewis Carroll commence à dessiner très jeune, pour illustrer l'une des
petites revues familiales qu'il rédige lui-même, Le Parapluie du Presbytère.
La manière de ces premiers et nombreux dessins est proche de celle
de Rodolphe Toepffer, de Wilhelm
Busch, et surtout d'Edward Lear,
alors très à la mode en Angleterre, et dont les créatures bizarres
(l'invisible Quangle Wangle) ont pu inspirer Lewis Carroll.
Le trait sauvage et impulsif, nerveux et arsénieux, y est souvent
chargé d'envolées sulfureuses saillies de la plume comme pour griffer ou
déchirer le papier... Malgré son manque évident de technique, Carroll y
témoigne de dons réels pour dessiner. (Patrick Roegiers, Le Visage
regardé ou Lewis Carroll dessinateur et photographe, p. 11)
La passion de la photographie naît chez Carroll vers 1856. Elle dure
jusqu'en 1880.