Sergueï Serguéïevitch Prokofiev
Sergueï Prokofiev est né à Sontsovka en 1891. Enfant prodige, il fut initié au piano par sa mère et à la composition par R.M. Glière. Il reçut au conservatoire de Saint-Petersbourg, l'enseignement de grands maîtres. Résolument antiromantique et anti-impressionniste, ses premières oeuvres, d'un coloris orchestral éclatant, d'une grande originalité d'écriture, scandalisèrent par leurs audaces rythmiques et la stridence de leurs harmonies (Suggestion diabolique 1910 ; concerto pour vilon, 1913). Par ces ouvrages, le jeune musicien s'affirmait déjà comme un maître.
La rencontre avec S. de Diaghilev à Londres en 1914 fut pour lui déterminante. L'encouragement qu'il reçut avec la commande d'un ballet, le déterminèrent à persévérer sur une voie où il n'était suivi que d'une très faible partie du public. La guerre venue, Prokofiev rentra dans son pays, composant notamment un opéra, Le Joueur d'après Dostoïevski, deux recueils de pièces pour piano et sa célèbre Symphonie classique (1917). Il
Sergueï Prokofiev est né à Sontsovka en 1891. Enfant prodige, il fut initié au piano par sa mère et à la composition par R.M. Glière. Il reçut au conservatoire de Saint-Petersbourg, l'enseignement de grands maîtres. Résolument antiromantique et anti-impressionniste, ses premières oeuvres, d'un coloris orchestral éclatant, d'une grande originalité d'écriture, scandalisèrent par leurs audaces rythmiques et la stridence de leurs harmonies (Suggestion diabolique 1910 ; concerto pour vilon, 1913). Par ces ouvrages, le jeune musicien s'affirmait déjà comme un maître.
La rencontre avec S. de Diaghilev à Londres en 1914 fut pour lui déterminante. L'encouragement qu'il reçut avec la commande d'un ballet, le déterminèrent à persévérer sur une voie où il n'était suivi que d'une très faible partie du public. La guerre venue, Prokofiev rentra dans son pays, composant notamment un opéra, Le Joueur d'après Dostoïevski, deux recueils de pièces pour piano et sa célèbre Symphonie classique (1917). Il quitta ensuite la Russie pour le Japon et les Etats-Unis où il fit des tournées de concert. De passage à Paris, il composa trois ballets dont Le Fils prodigue (1930). Mais conscient de l'importance des évènements qui s'étaient déroulés dans son pays, il décida de rejoindre l'Union soviétique où il ne devait se fixer définitivement qu'en 1935. Cette période fut pour lui extrèmenent féconde. Résolu désormais à dédier son oeuvre au peuple russe et à la révolution socialiste, il élabora dans un style néo-classique, une suite de composition dont l'importance et la qualité ne cèdent en rien à sa période occidentale. On le vit alors recourir au langage tonal et emprunter ses thèmes mélodiques au folklore slave qu'il sut enrichir des apports de son propre génie créateur, dans des opéras (Histoire d'un homme authentique, 1948), des ballets (Cendrillon, 1944), des musique de films et un charmant conte musical éducatif Pierre et le loup (1936).
L'oeuvre de Prokofiev n'a pas encore été révélée dans sa totalité (138 n° d'opus).