George Sand
Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite George Sand est née à Paris en 1804.
Ayant connu une enfance assez libre à Nohan (Berry), elle
mena, après s'être séparée de son mari, une vie indépendante, devint la maîtresse de Jules Sandeau. Elle revendiquait pour les femmes
les droits de la passion. Dans ses premiers romans, autobiographies transposées, elle assimile la quête du bonheur personnel à une
régénération sociale. Ainsi Indiana (qu'elle signe pour la première fois du pseudonyme de George Sand, 1832) et Leila (1833) sont
des oeuvres romanesques et lyriques où l'amour se heurte aux conventions mondaines et aux préjugés sociaux, comme s'y heurta
George Sand lors de ses passions successives avec Musset et avec Chopin. Dès 1836, sous l'influence de Pierre Leroux, puis de Barbès
et d'Arago, elle se fait l'apôtre d'une régénération sociale dans des récits d'inspiration humanitaire où elle reprend les thèses de Rousseau :
Le Compagnon du Tour de France (1840) et Corsuelo (1842-1843)
Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite George Sand est née à Paris en 1804.
Ayant connu une enfance assez libre à Nohan (Berry), elle
mena, après s'être séparée de son mari, une vie indépendante, devint la maîtresse de Jules Sandeau. Elle revendiquait pour les femmes
les droits de la passion. Dans ses premiers romans, autobiographies transposées, elle assimile la quête du bonheur personnel à une
régénération sociale. Ainsi Indiana (qu'elle signe pour la première fois du pseudonyme de George Sand, 1832) et Leila (1833) sont
des oeuvres romanesques et lyriques où l'amour se heurte aux conventions mondaines et aux préjugés sociaux, comme s'y heurta
George Sand lors de ses passions successives avec Musset et avec Chopin. Dès 1836, sous l'influence de Pierre Leroux, puis de Barbès
et d'Arago, elle se fait l'apôtre d'une régénération sociale dans des récits d'inspiration humanitaire où elle reprend les thèses de Rousseau :
Le Compagnon du Tour de France (1840) et Corsuelo (1842-1843) sont des actes d'accusation contre la société.
Se détournant de la politique et déçue par la révolution de 1848, elle cherche ensuite de nouvelles inspirations. Elle se livre alors à une
abondante correspondance (notamment avec Flaubert) et publie des romans champêtres, où s'exprime son optimisme sentimental : La
Mare au Diable (1846), François le Champi (1847-1848), La Petite Fadette (1849) et
Les Maîtres sonneurs (1853) illustrent les théorie de l'auteur, où l'art n'est pas une étude de la réalité, mais la recherche d'une
vérité idéale. George Sand ne cessa d'écrire jusqu'a sa mort, en 1876, et laisse une abondante production romanesque et dramatique.