Aurélie de La Selle
Née sourde, en avril 1966 en France, Aurélie de La Selle réussit des études d’architecture et de design à l’Ecole Camondo - Union Centrale des Arts Décoratifs. Vit et travaille (dessin, écriture, jeux de matières) à Paris. Premiers dessins en 1991, à l’occasion de la Biennale des Tissus - au Grand Palais, à Paris-pour les magazines Architectural Digest et Vogue Décoration.
En 1992, Coulisses d’une Vitrine de Cristal, carnets de décors pour Leïla Menchari, publiés dans Le Monde d’Hermès, Paris, 1992. De 1992 à 1994, illustration des Comptines et Poésies de quinze numéros (45 à 60) du magazine Blaireau, chez Gallimard Jeunesse. A cette époque, le poète Jean-Pierre Andrevon fait appel à Aurélie pour les textes de Chères Bêtes, Collection Folio Cadet, Gallimard, Paris, 1994. En 1995, elle illustre Les Recettes des Tout-Petits d’Eventhia Senderens (préface du Docteur Julien Cohen-Solal), chez Robert Laffont. Réalisation du Carnet de Voyage sur Londres pour le malletier Louis Vuitton - Paris
Née sourde, en avril 1966 en France, Aurélie de La Selle réussit des études d’architecture et de design à l’Ecole Camondo - Union Centrale des Arts Décoratifs. Vit et travaille (dessin, écriture, jeux de matières) à Paris. Premiers dessins en 1991, à l’occasion de la Biennale des Tissus - au Grand Palais, à Paris-pour les magazines Architectural Digest et Vogue Décoration.
En 1992, Coulisses d’une Vitrine de Cristal, carnets de décors pour Leïla Menchari, publiés dans Le Monde d’Hermès, Paris, 1992. De 1992 à 1994, illustration des Comptines et Poésies de quinze numéros (45 à 60) du magazine Blaireau, chez Gallimard Jeunesse. A cette époque, le poète Jean-Pierre Andrevon fait appel à Aurélie pour les textes de Chères Bêtes, Collection Folio Cadet, Gallimard, Paris, 1994. En 1995, elle illustre Les Recettes des Tout-Petits d’Eventhia Senderens (préface du Docteur Julien Cohen-Solal), chez Robert Laffont. Réalisation du Carnet de Voyage sur Londres pour le malletier Louis Vuitton - Paris, 1996.
A la fin des années 90, Aurélie décide d’analyser son expérience du handicap en l’écrivant elle-même et en intervenant auprès des enfants - ateliers du Carrousel au Musée des Arts Décoratifs de Paris, en 1999 et 2000. Deux ouvrages sont le fruit de ce travail, Sans la miette d’un son et Rien ne sert de parler si fort. Sans la miette d’un son, poèmes et aquarelles d’Aurélie, reçoit au Sénat, en 2001, le Cyberprix Octogone - catégorie «Prix Graphique»- du Centre international d’Etudes en Littérature de Jeunesse (CIELJ)... « En témoignant ainsi de ce que signifie pour elle, sourde de naissance, la non perception des bruits de la vie quotidienne, Aurélie de La Selle, artiste plasticienne reconnue, apporte soudain une aide inestimable à l’action associative menée en direction des mal entendants. »-note du CIELJ. Sans la miette d'un son paraît avec le concours du Centre National du Livre, chez Tarabuste Editions, Saint Benoît du Sault, en Février 2002. Sous-titré Le bouquet d’Aurélie, Des dits cassés dédits légers rassemble, avec 22 dessins d’Aurélie , des textes bilingues de Guillaume Sabran. Ed. Le bel été, Paris, 2002.