Stéphane Jaubertie
Stéphane Jaubertie est né en 1970 à Périgueux, où il a grandi et débuté sa carrière de comédien, son père y habite toujours. Il découvre le théâtre au lycée Laure-Gatet. Très vite, il se prend au jeu, joue au théâtre de la Vache Cruelle avec Pierre Orma, puis va parfaire sa formation à l’école de la Comédie de Saint-Étienne. Il est le premier Aquitain à y entrer. A sa sortie en 1992, il continue à se produire à la Vache Cruelle, notamment dans Naïves Hirondelles, de Dubillard. La justesse et la maturité de son jeu sont remarquées. Il joue par la suite dans une trentaine d’œuvres de divers auteurs : William Shakespeare, Bernard-Marie Koltès, Georges Feydeau, Harold Pinter, Bertolt Brecht, Fernando Pessoa, Federico Garcia Lorca, Andrée Chedid, Rainer Werner Fassbinder, Roland Dubillard, Jean-Jacques Varoujean, Tankred Dorst, Ramon del Valle-Inclan, Gilles Lapouge, Fabrice Melquiot, Philippe Fenwick, Charles–Ferdinand Ramuz… Depuis, il s'est installé à Paris, et voyage, de scènes en
Stéphane Jaubertie est né en 1970 à Périgueux, où il a grandi et débuté sa carrière de comédien, son père y habite toujours. Il découvre le théâtre au lycée Laure-Gatet. Très vite, il se prend au jeu, joue au théâtre de la Vache Cruelle avec Pierre Orma, puis va parfaire sa formation à l’école de la Comédie de Saint-Étienne. Il est le premier Aquitain à y entrer. A sa sortie en 1992, il continue à se produire à la Vache Cruelle, notamment dans Naïves Hirondelles, de Dubillard. La justesse et la maturité de son jeu sont remarquées. Il joue par la suite dans une trentaine d’œuvres de divers auteurs : William Shakespeare, Bernard-Marie Koltès, Georges Feydeau, Harold Pinter, Bertolt Brecht, Fernando Pessoa, Federico Garcia Lorca, Andrée Chedid, Rainer Werner Fassbinder, Roland Dubillard, Jean-Jacques Varoujean, Tankred Dorst, Ramon del Valle-Inclan, Gilles Lapouge, Fabrice Melquiot, Philippe Fenwick, Charles–Ferdinand Ramuz… Depuis, il s'est installé à Paris, et voyage, de scènes en scènes. Il est également auteur associé au Théâtre Nouvelle Génération de Lyon et anime à Paris et en province, des ateliers « d’écriture dynamique » pour les enfants et pour les adultes. L’envie d’écrire En 2004, outre ses talents de comédien et de metteur en scène, Stéphane Jaubertie ressent le besoin d'écrire. Prenant son courage à deux mains, il couche sur le papier sa première pièce, Les Falaises. Comment retranscrire au mieux ce besoin d’écrire si ce n’est par l’auteur lui-même ? « Au théâtre quand je joue, j’ai le sentiment de jouer l’autre, je joue à sa place et pour lui. Me voilà porte voix. En écrivant du théâtre, et plus particulièrement un théâtre qui s’adresse à tous, enfants et adultes, j’ai cette même impression. Me voilà porte-plume. Pour les autres, et en particulier pour l’enfant Stéphane qui rêvait d’écrire des histoires. C’est à sa place et c’est aussi pour lui, pour le consoler, que j’écris. Pour écrire, je descends dans ma caverne la plus profonde, bien loin de l’agitation des hommes, et j’attends. Qu’une histoire passe par là, qu’elle pointe le bout de son nez. Nous faisons connaissance et si elle me fait rire, et si elle me fait pleurer, alors je l’invite à jouer dans mes plaines intérieures. Ça peut durer un moment. Jusqu'à ce qu’elle s’épuise et s’endorme. Quelques semaines plus tard, si elle repointe le bout de son nez, et se met à galoper dans mes plaines comme un fiévreux mustang, alors cette histoire je dois l’écrire. » Son style C'est touchant, drôle : un bonheur à lire et à jouer. Voilà une phrase qui peut décrire les textes désopilants, destinés au jeune public, mais aussi aux adultes, de Stéphane Jaubertie. Ces pièces de théâtres, ludiques, ne sont jamais loin de la réalité. A la fois drôles et graves, aux allures de fables initiatiques, et pleines d’inventivités verbales, elles racontent des histoires dans une langue vive. Enfin, elles abordent le thème de la connaissance de soi, du passage de l’enfance vers l’âge adulte, du rapport aux autres et à la réalité. Des ouvrages à mettre entre toutes les mains !
Informations recueillies par Charlotte Crestani, licence professionnelle « métiers de l’édition », IUT Paris Descartes, promotion 2007-2008.