Élève de Johannes Itten, de Walter Binder et de Karl Schmid aux Beaux-Arts de Zurich, Hans-Ulrich Osterwalder travaille en tant que graphiste pour divers journaux (Twen) et pour la publicité (Studio Boggeri, Milan). Il illustre "Canto" de Paul Nizon, "Blues" de Joachim-Ernst Berendt et réalise des couvertures de romans fantastiques (H.P. Lovecraft, Philippe K. Dick, Stanislas Lem) pour des éditeurs allemands, notamment Insel et Suhrkamp. Vers 1970, il se spécialise dans l'illustration médicale pour la presse (Brigitte, Bild der Wissenschaft, Stern), l'édition ("Le livre de la santé" A. Sauret 1968 Monte-Carlo) et les produits pharmaceutiques. De 1987 à 2000, il enseigne les techniques de l'illustration à l'École supérieure des arts appliqués de Lugano. Parallèlement il assure la direction artistique d'une revue de mode à Paris et dirige la galerie Osterwalders Art Office à Hambourg.