Gérard Rondeau est autant le reporter de ce qui dure que le portraitiste de l'éphémère. Avec lui, pas de décors et peu d'acteurs. Il préfère les coulisses à la scène, les répétitions aux représentations, les chantiers aux inaugurations. Ses images refusent tout effet de masque : elles se veulent au-delà du constat, du côté d'une révélation simple qui mesure le poids des éléments et l'évidence des êtres. Son monde en noir et blanc est un prisme sans spectacle, en quête d'une lumière secrète, d'un effroi, d'une ancienne rumeur.