Sous la direction de l’austère Celia, l’Alliance de sorciers blancs et noirs a décidé de renverser non seulement les Chasseurs noirs, mais aussi le Conseil, censé porter la parole de la paix et devenu autoritaire. Nathan, jeune sorcier mi-blanc mi-noir au potentiel énorme, est l’atout principal de l’Alliance. Afin de renforcer ses pouvoirs, Celia lui demande de retrouver les deux morceaux d’une amulette, et de la reconstituer avec l’aide du sage et discret Ledger. Souvent brutal, déterminé, amoureux aussi de son ami Gabriel, Nathan maîtrise tant bien que mal ses sentiments afin de soutenir la lutte contre le sectarisme menée par l’Alliance.

Il n’y a pas vraiment de rappels des tomes précédents, mieux vaut donc lire à la suite cette trilogie aussi sombre que captivante. Les éléments les plus convenus sont présents, de la sorcellerie aux amours adolescents, mais rien ne se passera comme le lecteur s’y serait douillettement attendu.

L’identification au narrateur Nathan est assez difficile du fait de ses sautes d’humeur et de sa violence à peine retenue. Il participe à l’Alliance sans vraiment adhérer à son discours de réconciliation. Il porte un passé familial douloureux, et ne pense qu’à se venger.

Il a adoré Annalise, et s’épanouit maintenant avec Gabriel. L’ambigüité du personnage est donc constamment de mise, semant la confusion régulièrement au milieu de l’action du roman. Egalement, la fin ne laissera pas d’étonner, inattendue et fortement mélancolique.

Une excellente surprise dans le monde du fantastique young adult.

Sophie Pilaire

Présentation par l'éditeur

Chez les sorciers, on naît blanc ou noir. Bon ou mauvais.
Nathan, lui, est les deux. Fils d’un sorcier noir et d’une sorcière blanche, il est constamment déchiré par sa double nature.
Traqué par le Conseil, le régime autoritaire des sorciers blancs, détesté et craint par les sorciers noirs, Nathan est constamment en fuite.
Toujours plus en danger, Nathan décide de renverser le Conseil. Définitivement.