Deux petits cochons très gourmands n’aiment que les frites et les hamburgers… Ils ont un grand frère aîné très obéissant et plus raisonnable, qui mange de la soupe, preuve que ça fait grandir. Eux étaient « gras comme des cailles », cela attirait fort le loup qui les trouvait à son goût, même petits. Le loup les guettait à la porte de leur maison, espérant les attraper lors d’une de leur visite au fast-food. Malins, les trop petits cochons gras sortent de chez eux enrobés de boue et roulés en boules. Malin, le loup dépité de ne jamais les voir, décide de monter une baraque à frites. Le loup déguisé en vendeur les attend derrière son comptoir. Méfiants, les cochonnets hésitent puis ils se débarrassent de leur carapace boueuse. Eberlué, le loup comprend pourquoi il ne les voyait jamais passer… Camouflé, le loup vendeur de frites, joue les tentateurs et les trop petits cochons oublient de se méfier… Heureusement, le grand frère aîné veille !

Christian Oster poursuit sa collection de contes ironiques et décalés où les héros ne le sont guère. Il joue avec les stéréotypes. Cette variation sur les trois petits cochons est réjouissante, les anachronismes aussi et ces petits cochons gourmands de frites ressemblent à bien des enfants. Le rythme des scènes de bataille entre grand frère, cochon puissant, et loup malmené a des allures de western ou de dessin animé, pour le plus grand plaisir des jeunes lecteurs.

De lecture facile sans être pauvre, un vrai roman pour tout jeune lecteur enrichi par les illustrations de Frédéric Stehr, que les enfants connaissent bien.

Danielle Bertrand

Présentation par l'éditeur

Il était une fois non pas trois mais deux trop petits cochons qui, pour grandir, ne mangeaient pas assez de soupe. Ils n’obéissaient pas à leur mère et prétendaient que, pour grandir, on peut aussi bien manger des frites. Le loup, évidemment, guettait ces deux trop petits cochons bien gras et désobéissants. Mais comme ils étaient aussi très malins, ils avaient trouvé le moyen de se camoufler pour aller acheter leurs frites, ce qui les mettait hors de danger. Jusqu’au jour où le loup, lui aussi, décida de se camoufler… et d’ouvrir une baraque à frites.