Un superbe décor sec, froid, un homme à la moustache effilée, à la mode des années 1900. Son nom ? Monsieur Banal. Monsieur Banal trouve dans la rue, un « bidule », ce « bidule », l’objet de toutes les attentions de Monsieur Banal, se révèle être une graine. Soignée par le protagoniste et son ami, un vieux monsieur solitaire habitué des bancs du parc, elle va prospérer et réjouir la ville triste.

Le décalage entre l’élégance raffinée bien que sombre des illustrations et le récit, ne semble pas répondre à une nécessité narrative. Pourquoi ce début du XX° siècle fictif, pourquoi ce Monsieur Banal à cette époque ? On connaît la série des Monsieur ou Madame qui sont une réjouissante façon de décrypter les humeurs et caractères mais ici les personnages manquent de vraisemblance et l’histoire de péripéties. Une illustration séduisante, un album singulier, mais froid.

Danielle Bertrand

Présentation par l'éditeur

Monsieur Banal menait une vie paisible et sans histoire. Mais il suffit parfois d’un rien pour que tout s’emballe. Un beau matin, Monsieur Banal fit une chose incroyable… Il se baissa, ramassa un petit bidule et le mit dans sa poche. C’était un tout petit bidule, mais il prit une place de plus en plus importante dans la vie de Monsieur Banal…

Une belle histoire qui montre qu’un petit bidule

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