Le collège Lovecraft (T. 1). Professeur Gargouille

Pour la rentrée, Matteo intègre le collège Lovecraft, flambant neuf et équipé des dernières technologies. Le petit garçon est catastrophé de retrouver Glenn, qui le maltraite depuis plusieurs années. La gentille et très discrète Karina pourrait être une alliée… Mais Matteo récupère d’abord deux adorables petits rats siamois, qu’il baptise Mousse et Tic. Mousse et Tic semblent beaucoup intéresser son professeur de sciences, un certain Garfield Gouille. Matteo découvre alors que le Professeur Gouille est un monstre capable d’avaler des hamsters vivants ! Et ce n’est que le début des surprises… Un petit tour à la bibliothèque donnera quelques explications à notre héros, bientôt rejoint par un Glenn calmé.

L’histoire se tient, captivante et effrayante ce qu’il faut, dans la lignée désormais historique de la collection « Chair de poule ». Il y a des tentacules qui agrippent et des rats à deux têtes, un savant fou dont la maison a brûlé autrefois et des fantômes sympathiques, des héros pas vraiment fiers dont le courage tient surtout à l’amitié (on n’aurait pas cru cette dernière possible entre Matteo et Glenn, mais encore une fois, le déroulement des événements est crédible). Figures d’autorité, les adultes brillent par leur absence, apparaissant simplement en tant que monstres ou bien que potentiels gentils : le professeur attentif, la mère célibataire… Matteo est suivi par un narrateur externe omniscient, et le récit se déroule classiquement au passé, linéaire. Une lecture facile pas plus mauvaise qu’une autre, et prometteuse de frissons à venir (il s’agit d’un début de série).