Diabétique! Lorsque le diagnostic tombe, la vie de Paul se métamorphose. Désormais, il doit composer avec cette fichue maladie qui l'oblige à surveiller son alimentation, à se piquer le doigt six fois par jour et à vivre avec une pompe remplie d'insuline. Mais il y a pire : affronter les regards suspicieux et essuyer les remarques blessantes de ses camarades d'école (« Ce genre de chose n'arrive pas pour rien.» ; « Tes parents t'ont donné trop de sucre quand t'étais petit? »…) Heureusement qu'Anaïs est là pour clouer le bec à tous ces « bien pensants » animés de mauvais sentiments. Puis, petit à petit, Paul « prend le temps de rire et d'oublier ».

A travers son héros, Marion Achard aborde avec psychologie et finesse les différentes étapes inhérentes à l'annonce d'une maladie (déni, colère, révolte, acceptation...). L'auteure fait le tour de la question - sans oublier de parler des dommages collatéraux familiaux - avec réalisme, mais sans didactisme. Un excellent « premier roman » sur un sujet sensible.

Emmanuelle Pelot

Présentation par l'éditeur

Un jour, Paul perd conscience en pleine cour de récréation. Il apprend brusquement qu’il est diabétique. Désormais, Paul devra contrôler son sang au bout des doigts six fois par jour et avoir une pompe à insuline accrochée à lui. Pas facile tous les jours quand on a simplement envie d’être un garçon normal. Alors Paul essaie d’abord de lutter contre son corps en jetant sa pompe à insuline dans une bouche d’égout. Comme ça, pour vérifier si ce qu’on lui dit est vrai, ou s’il est en mesure de maîtriser cette maladie qui ne se voit pas. Mais quelques heures plus tard, c’est le cœur qui s’emballe, le corps qui tremble, la soif terrible… et le séjour à l’hôpital. Dans cet apprentissage de la maladie, Paul découvre un précieux réconfort auprès d’Anaïs, son amie d’école, et d’Arthur, jeune malade rencontré à l’hôpital. Grâce à eux, il va accepter d’expliquer sa maladie aux autres élèves de l’école, pour mieux la connaître lui-même.

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