Princesse pas douée

Comme son nom l’indique, Princesse pas douée - drôle de nom pour une jeune fille, mais on ne lui en connait pas d’autres - n’est vraiment pas douée. A cheval, elle tombe de sa selle, à table, elle confond les couteaux à poisson et les couteaux à viande, lorsqu’elle doit faire la révérence, elle s’emmêle les pieds dans la robe, et ainsi de suite et ainsi de suite. Désespérée par la nullité de sa fille, sa mère décide un jour de la chasser de chez elle. Et lui dit qu’elle ne pourra revenir que quand elle aura un mari à lui présenter. Balluchon sur l’épaule et un peu sous le choc de ce départ précipité, Princesse pas douée quitte son foyer à pied. En chemin, elle fait par hasard la connaissance d’un ours tombé de l’arbre contre lequel elle s’était reposée. Extrêmement bienveillant à son égard, et bien conscient que Princesse pas douée manque cruellement de confiance en elle, l’ours cherche à aider la jeune fille dans sa quête. Il va la mener sur la trace d’un beau prince endormi depuis longtemps, qu’un baiser pourrait sans doute réveiller.

Dans son nouveau roman pour la jeunesse, l’écrivain prolifique Christian Oster offre une parodie pleine d’humour de La Belle au bois dormant, avec, endormi, un beau prince qui s’est coupé en se rasant. L’auteur, qui utilise un style rapide, simple et optimiste, arrive à faire passer de jolis messages, sur la confiance en soi mais aussi sur l’importance de la lecture.