Min, assise dans son bistrot italien préféré un stylo bic à la main, écrit une très longue lettre de rupture à Ed. En s'inspirant d'objets qu'elle a conservés, témoins de leur histoire d'amour, elle raconte les balbutiements du début entre elle, intello et cinéphile avertie, et lui, basketteur chevronné et bourreau des coeurs. Dans sa missive, elle relate aussi les premiers "Je t'aime" prononcés, leur sexualité, leurs différents et leur projet de faire une fête pour cette actrice américaine aperçue au hasard à la sortie d'un film. Mais on sait dès le départ que cette idylle se résume à cette citation signée Hawk Davies: "You either have the feeling or you don't".

Derrière une couverture rose bonbon, se cache un récit intimiste sur les premiers émois amoureux agrémenté d'illustrations d'excellente qualité de Maira Kalman. Malgré une idée de départ très séduisante, ce roman peine à évoluer, tant les chapitres se succèdent et se ressemblent. La multiplication des références cinématographiques rendent la lecture fastidieuse. Dommage que Daniel Handler, auteur notamment des Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire ne se soit pas contenté de plus de sobriété.

Emmanuelle Pelot

Présentation par l'éditeur

"Je t'explique pourquoi nous avons rompu, Ed. La vérité, c'est que je t'aimais trop."

Devant la porte d'Ed, il y a un carton. Dans ce carton, il y a une lettre et pleins d'objets. La lettre, c'est Min qui l'a écrite pour Ed. Elle y commente un par un ces objets, qui évoquent tous les petits et grands moments de leur rencontre, de leur histoire, de leur amour. Ainsi Min explique à Ed comment elle

"Je t'explique pourquoi nous avons rompu, Ed. La vérité, c'est que je t'aimais trop."

Un texte unique, superbement illustré, qui raconte avec justesse, humour et sensibilité l'histoire d'un premier amour à la résonance universelle.

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