Time riders (T. 2). Le jour du prédateur

Maddy, Sal et Liam doivent désormais gérer seuls d’éventuelles distorsions de l’histoire, pour le compte de la toujours mystérieuse agence qui les a sauvés un à un de la mort à leur époque. Il va justement falloir intervenir en 2015, afin d’éviter le meurtre de celui qui inventera les voyages dans le temps en 2029. La mission tourne mal et Liam, ainsi que la nouvelle unité de soutien qui remplace Bob, Becks, et une vingtaine d’autres jeunes, est envoyé au Crétacé supérieur, au beau milieu des dinosaures… Alors que Liam survit tant bien que mal face à une espèce d’hominidés reptiliens, impasse de l’évolution, Maddy et Sal attendent un message de sa part à la base, en 2001…
Le deuxième tome est toujours un passage délicat, surtout en ce qui concerne les séries d’action ou les séries fantastiques qui sont basées sur la répétition d’un phénomène. Le Jour du prédateur passe bien l’épreuve. L’alternance passé de Liam/présent de Maddy et Sal crée un suspense d’attente (vont-ils se joindre et comment), tandis que chacune des périodes respectives développe sa propre intrigue mouvementée. L’humour est sans doute moins présent ici, Becks n’arrivant pas à la cheville naïve de Bob. Mais ce manque se voit complètement compensé par le ressort de l’effroi : l’idée des créatures moitié dinosaures, moitié hommes est particulièrement stimulante. Et puis, même si les héros ne s’en rendent pas bien compte, le narrateur externe nous laisse clairement entendre l’existence d’une ou plusieurs agences parallèles visant elles aussi à contrôler les voyages dans le temps et à faire respecter l’Histoire… Une première révélation d’arrière-plan qui, sans doute, sera suivie d’autres à travers les tomes… Prochaine « destination » : la Guerre de Sécession !