Titanic 2.1 (T. 2). Cannibal City

Retour sur le Titanic version 2020, plus grand et plus beau que son ancêtre reposant à jamais au fond de l’Atlantique Nord. Notre bonne vieille Terre a été ravagée par la peste rouge et la majeure partie de la population mondiale a été décimée. Les survivants végètent dans de petites communautés assez misérables. Aussi, le Titanic, oasis de luxe et de calme dans ce monde dévasté, est-il l’objet de toutes les convoitises quand il aborde les côtes de feu les Etats-Unis.
C’est dans ce contexte que nous retrouvons les jeunes héros du premier volume, Jimmy Amstrong, jeune Irlandais qui a fait ses débuts sur le Titanic comme passager clandestin, et Claire Stanford, la fille du propriétaire du paquebot. Ils sont amis et travaillent tous deux pour le Titanic Times, le journal que peuvent lire les passagers. Mais pour une histoire stupide de cochon, les deux amis se fâchent et vivent à terre, chacun de leur côté, des aventures effrayantes. Ils doivent échapper à un faux prêtre tueur et à un faux président des Etats-Unis, Daniel Blackthorne. Ce dernier, à la personnalité trouble et charismatique, rassemble une armée d’adolescents et s’apprête à la lancer à l’assaut du Titanic. A New York, ville en pleine déliquescence, d’anciens comédiens ont pris le pouvoir qu’ils assoient par des pratiques cannibales. Nos héros ont fort à faire pour démêler le vrai du faux, pour tenter de sauver le Titanic, devenu leur refuge et retrouver leur amitié perdue. Mais ils ont de la ressource et du tempérament.
Nous avions beaucoup aimé le premier volume de cette série. Celui-ci, dont l’action se déroule plus à terre que sur le navire, est également réussi. De l’action, de l’aventure, de l’amitié, des personnages mystérieux, la fin d’un monde et d’un système, un prologue saisissant, une écriture très alerte, des dialogues percutants, de l’humour : autant d’ingrédients qui ne devraient pas laisser les lecteurs indifférents.