Les Demoiselles du Palais-Royal

Paris, sous la Régence. Quatre cousines inséparables, les demoiselles de Gaumont et les demoiselles de Pontivy, se trouvent au centre d’un complot mené contre le Régent, et aux dépens du petit Roi Louis. Les divisant d’abord, ces aventures vont finalement leur permettre de continuer à vivre ensemble.
Il est devenu difficile d’écrire sur des jeunes filles de l’Ancien Régime. Ressemblant furieusement aux Colombes du Roi Soleil, ces demoiselles ont chacune un caractère, un type de beauté, des passions différentes… Leur proximité – étonnante - avec le pouvoir est du même tonneau. Entre grande Histoire politique et histoire de la femme, le roman n’a rien de neuf, si ce n’est son époque rarement exploitée. Le fond est tout à fait réel, puisqu’il est question de la conspiration de Cellamare, ourdie contre le Régent par les Espagnols aidés de la maison du Maine. Ce pourrait être un roman honnête, pas plus mauvais qu’un autre. Mais, avec l’introduction insistante de personnages absents, des petites scènes astucieusement placées, tout se passe comme si ce premier tome n’était que la préparation d’un second, annoncé déjà pour se situer en Amérique. Une désagréable sensation qui trouble la lecture et ne donne pas tout à fait envie de suivre les pourtant sympathiques Héloïse, Henriette, Blanche et Bertrade.