La Petite Reine de Byzance (L’Elue du Harem, tome 2)

Aix-la-Chapelle, début du IXème siècle. Aliaza est une jeune Saxonne venue du harem de Bagdad en mission secrète auprès de Charlemagne. Elle doit rentrer en Arabie, mais l’Empereur d’Occident ne peut plus se passer de sa « petite joueuse d’échecs ». Il décide alors de la marier à un vieux comte de ses amis. Mais Aliaza est amoureuse d’Arieh, un marchand juif, prisonnier de l’Impératrice Irène de Byzance. Aidée de son père qu’elle vient de retrouver, accompagnée de son fidèle eunuque, elle abandonne sa mission et s’enfuit.
La narratrice Aliaza a toujours « des idées sous le turban », et elle n’a « pas dit son dernier pion » ! Cette jeune fille volontaire a gagné en confiance, et ne doute plus de ce qu’elle veut, de l’amour qu’elle porte à Arieh. Après quelques mois à la cour de Charlemagne, dont le lecteur découvre par la même occasion les usages, elle gagne Byzance, et l’auteur fait encore revivre brillamment un autre monde. Heureusement pour Aliaza, l’autocratique Irène est renversée, et le nouveau roi de Byzance semble l’apprécier, un peu trop peut-être… L’aventure n’est pas finie, et Aliaza aura besoin de toutes ses connaissances stratégiques aux échecs pour sortir des jeux de pouvoirs des plus grands. Bien écrit, rythmé sans faiblesse, ce roman passionnant concilie avec réussite plaisir d’une histoire et apprentissage d’une période souvent oubliée, creuset des civilisations actuelles. Le troisième et dernier tome s’attend impatiemment !