Le coffre de la mariée

Arnofle décide un beau jour de se marier. Il fait sa demande à Eléonore qui accepte à la condition qu’il l’aime toujours et ne la quitte jamais. Hélas, à peine Eléonore tombe-t-elle malade qu’il s’impatiente, se fâche et s’enfuit. La tourterelle qu’elle avait apportée avec elle la renseigne sur la disparition de son mari : « Ton petit mari est parti … » est une ritournelle qu’on entend à chacune de ses interventions et que l’on retient très bien. Eléonore décide de se déguiser et, à plusieurs reprises, rencontre son mari sans qu’il puisse la reconnaître. Il tombe sous le charme de ces différentes inconnues auxquelles il compare sa triste femme !Mais, lorsqu’Eléonore apprend que son mari est parti à la guerre, elle s’affole et décide d’aller le retrouver. Il ne la reconnaît toujours pas et s’extasie sur le dévouement de l’inconnue. Agacée, Eléonore se dévoile alors et lui crie que ces femmes si admirables n’en font qu’une en réalité : c’est elle ! Elle le ramène au château, le soigne puis…se lasse et s’enfuit !Les rôles sont renversés et la tourterelle alerte, cette fois, Arnofle.Il court rechercher sa femme, ils chahutent et s’amusent ensemble. Et depuis ce jour, ils ne se sont plus quittés ! L’histoire et la musique sont originales, le récit humoristique mais les moyens sont faibles : la même récitante passe d’une voix féminine à masculine. Il n’y a pratiquement aucun bruitage ! En conclusion : un petit ton féministe bienvenu !