Tsatsiki

Tsatsiki est un petit garçon né d’un papa grec (Papa-le-pêcheur-de-poule) et d’une maman suédoise. Drôle de situation pour ce petit bonhomme de six ans qui vit à Stockholm, seul avec sa mère, Mam, « la maman la plus géniale du monde ». C’est que cette maman est un peu spéciale : extravagante et délurée, elle passe son temps à changer d’emploi et surtout joue de la basse et chante dans un groupe appelé « La Reum et ses Rebelles ». Le récit est une suite de péripéties assez loufoques que doit affronter ce petit garçon : de l’angoisse de la rentrée en CP à la découverte des « collants poilus » de la maîtresse, des bagarres avec Martin (dit Martin-face-de-rat) aux premières jalousies et aux premiers amours. L’ensemble est bien enlevé, parfois cependant on à peine à y croire, tant à propos des réflexions de ce gamin de 6 ans qu’à travers les situations, parfois à la limite de l’inimaginable, qu’il vit. Mais le chapitre final pourra rassurer : la mère de Tsatsiki aura (enfin) signer un contrat juteux avec un producteur et le petit garçon aura toutes les chances de partir en Grèce pour revoir son père.