La fille au chien noir

A-t-on vraiment conscience du Temps à onze ans ? Le roman s’ouvre sur une citation de Saint Augustin à ce propos, comme une interrogation indirecte. En effet, au cours de son cheminement dans le livre, le lecteur basculera du présent au futur sans véritable transition. A vrai dire, l’œuvre elle-même est un cycle, un voyage temporel, mais aussi une hypothèse de réponse à l’habituelle question «et si j’avais agi différemment, comment se seraient déroulées les choses ? »
Nous suivons les mésaventures d’Alex, anti-héros par excellence, associant tous les stéréotypes du « premier de la classe » : mathématicien, lunettes vissées sur le nez et physique qui ne séduit guère les demoiselles du collège ; d’autant plus que le personnage mène une vie insipide, ponctuée de problèmes d’ordre social avec son entourage. Seul un chien errant saura devenir un ami fidèle pour le protagoniste.
L’héroïne féminine du roman est une sorte d’Idéal, adaptation moderne de la Sylphide de Chateaubriand : belle, intelligente, drôle, et accordant toute son affection à l’adolescent qui ne réclame que cela ; à ceci près qu’Alex est tombé amoureux d’un robot, venu de temps lointains.
La quête d’identité menée par le personnage gravite autour de l’amour qu’il est capable de porter et de recevoir, à travers des situations parfois tragiques, notamment pour un protagoniste de cet âge. S’aimer pour mieux aimer les autres, se découvrir pour évoluer, telle pourrait être la leçon du livre.

Note : 3/5

Ce livre a bercé mon enfance... je l ai lu plusieurs fois... L'histoire est peut-etre un peu triste, mais elle est belle!

Ce livre est une merveille! du début à la fin!! et plein d'amour et de rebondissement..…